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Wednesday 22 May 2013

Le harcèlement sexuel, la onzième plaie d'Egypte

Image extraite du film «Les Femmes du bus 678», de Mohamed Diab.
Image extraite du film «Les Femmes du bus 678», de Mohamed Diab. | © 2010 - New Century Production
Pharmacienne et romancière, Ghada Abdel Aal habite à Mahalla Al-Qobra, ville industrielle du delta égyptien. Pour se rendre au Caire, elle emprunte l'un des innombrables minibus qui sillonnent l'Egypte"J'achète toujours deux places, pour être sûre de ne pas être harcelée par un voisin", dit cette femme de 35 ans. Auteure d'un roman savoureux (La Ronde des prétendants, Editions de l'Aube, 2012), Ghada Abdel Aal n'a pourtant rien d'une allumeuse. Elle porte le hijab, qui s'est quasiment généralisé dans son entourage, sans chercher à le "compenser" - comme tant d'autres - par un pantalon moulant ou un maquillage outrancier. "Le harcèlement sexuel, je l'ai intégré depuis l'enfance, précise-t-elle. Dès l'âge de 10 ou 11 ans, quand j'apercevais un groupe de garçons ou que je devais passerdevant un café, je changeais spontanément de trottoir."

Le harcèlement peut être qualifié de onzième plaie d'Egypte (regarder vers la 4eminute de la vidéo). En effet, la situation prend une tournure inquiétante : les institutions sont discréditées, la police est absente, l'insécurité augmente, les agressions contre les chrétiens se multiplient, alors que la hausse du chômage, la hausse des prix et la pénurie de gaz ou d'essence provoquent des drames. suite>>

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