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Wednesday 30 November 2011

Les progres en Algérie : la langue française interdite au sein des partis politiques ?




La langue de Molière sera-t-elle reléguée au statut de langue morte de l’autre côté de la Méditerranée azurée, notamment au sein des partis politiques ? Sous l’impulsion de députés représentant la frange conservatrice du pouvoir algérien, l’arabe, la langue officielle, pourrait se réapproprier la maîtrise sémantique du débat public, confortant une légitimité que continue de lui disputer sa grande rivale, le français.
Au risque de raviver une guerre linguistique larvée, l’usage du français, deuxième langue du pays, pourrait être proscrit dans l’arène politique, par le biais d’un amendement présenté par la commission des affaires juridiques, administratives et des libertés de l’Assemblée populaire nationale (APN).
Même si le texte de loi ne le stipule pas en toutes lettres, l’intention du législateur se devine en filigrane : les partis politiques algériens ne pourront plus puiser dans la langue du colonialisme et ses innombrables subtilités pour promouvoir un projet de société pour l’Algérie, s’affronter dans des joutes oratoires, ou se retrancher derrière une langue de bois ampoulée. Legs de la période coloniale, la délicate question de la place de la langue française fait toujours couler de l’encre près de cinquante ans après l’Indépendance, d’autant plus que la politique volontariste d’arabisation totale, à l’école et dans l’administration, a connu moult vicissitudes et controverses intestines.
La loi promulguée le 16 janvier 1991, qui a imposé l’arabe dans tous les secteurs majeurs, prévoyant même des amendes dissuasives pour les Algériens récalcitrants, n’a jamais fait consensus, et son application, loin d’être au pied de la lettre, fut parcimonieuse. Sur toutes les lèvres officielles, y compris dans la bouche présidentielle, à l’instar d’Abdelaziz Bouteflika qui décèle dans ses inflexions des vertus « émancipatrices et de progrès », étudié par la progéniture de l’élite dans des écoles étrangères installées sur le territoire national et dans des prestigieuses universités occidentales, le français n’est ni tombé en désuétude, ni en disgrâce. Mais il faut dire que l’hypocrisie des hautes sphères est, en soi, un langage universel...
Sans être pour autant son point d’orgue, l’interdiction du français dans l’expression politique est un des amendements phares d’un projet de loi organique lié aux partis politiques, qui fera certainement débat, et en fera peut-être même perdre à certains leur latin.

Les habitants de Tigounatine peu confiants dans les promesses de l’Etat

 

Le village de Tigounatine est en deuil. Tués par erreur par des militaires alors qu’ils s’adonnaient à une partie de chasse, Haddad Rafik et Maatoub Ramdane seront enterrés jeudi 1er décembre au cimetière de ce village de la commune d’Akerrou, près de Tizi Ouzou. Le wali de Tizi Ouzou, Abdelkader Bouazghi, s'est rendu ce mercredi 30 novembre au village Tigounatine, dans la commune d’Akerrou, pour présenter ses condoléances aux familles des deux victimes. Il était accompagné par les membres de la commission de sécurité de la wilaya, dont les commandants des secteurs de la gendarmerie, du DRS et du secteur opérationnel de l'ANP.
 
M. Bouazghi a promis aux familles des victimes de « faire toute la lumière sur les circonstances de la mort des deux habitants ». Selon des proches des victimes, la délégation officielle a évoqué l'éventualité d'accorder à Haddad Rafik et à Maatoub Ramdane le statut de victimes de terrorisme, ce qui impliquerait de fait des indemnisations. Toutefois, la population du village ne croit pas aux promesses du wali de Tizi Ouzou. Lors des bavures précédentes, le même responsable avait fait les mêmes promesses aux familles des victimes, sans tenir parole. Les villageois s’interrogent en effet sur le sort des auteurs des bavures d'Azzazga et de Fréha, dans la même wilaya. Peu confiants dans les promesses des officiels, les habitants de Tigounatine maintiennent leur exigence d’une enquête sérieuse pour déterminer les responsabilités dans la bavure militaire qui a coûté la vie à deux villageois, selon un communiqué rendu public aujourd’hui. Et comme si le drame de la mort de leurs enfants ne suffisait pas, les familles ont été soumises à une véritable machine bureaucratique pour récupérer les corps des deux victimes.
 
L'enterrement de Maatoub Ramdane et Haddad Rafik est annoncé pour jeudi à 12 h, au cimetière du village Tigounatine.  http://www.tsa-algerie.com/divers/les-habitants-de-tigounatine-peu-confiants-dans-les-promesses-de-l-etat_18390.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

SYRIE: DES ENFANTS TORTURÉS ET VIOLÉS

Un rapport de l’ONU dénonce la banalisation de la torture et des viols, y compris d’enfants, par le régime syrien dans le cadre de la répression des manifestations qui sévissent depuis neuf mois. Alors que les sanctions se multiplient contre Damas, Assad résiste obstinément, encore soutenu par quelques pays comme la Russie et la Chine.
Des enfants torturés et violés sous les yeux horrifiés de leurs parents. Des parents qui se voient refuser jusqu’à la plus désespérée de leurs dernières volontés: offrir une sépulture à leur fils et/ou fille. C’est le comble de l’horreur. C’est pourtant bel et bien l’innommable réalité syrienne, dénoncée dans un rapport des Nations unies, dévoilé ce matin par «Le Figaro». Basée sur plus de 200 témoignages de victimes de la répression exercée depuis neuf mois par le régime de Bachar al-Assad sur la population révoltée, cette enquête de 39 pages recense les plus abominables violences endurées par le peuple syrien, y compris les enfants –ce qui constitue une «exception syrienne» d’après l’ONU. «Il y a quelques jours, j'ai reçu un message de Syrie me disant qu'on a retrouvé le corps d'un enfant dans un égout à ciel ouvert. Cet enfant avait 8 ans, il a été torturé. Et ses parents se sont vus interdire de faire des funérailles. Il faut imaginer ce que ça veut dire, un enfant de 8 ans, de 10 ans, de 13 ans qui est torturé», raconte François Zimeray, ambassadeur pour les droits de l'Homme. Outre la torture et le viol, le document fait état de «détentions arbitraires», ou encore de «pressions sur les familles»… «autant de preuves de pratiques qui relèvent, selon ses auteurs, de crimes contre l'humanité», rapporte le quotidien français. Depuis la mi-mars, 256 enfants auraient été tués (au 9 novembre) sur 3500 victimes au total, selon le président de la commission, Paulo Pinheiro. De leur côté, les opposants estiment à au moins 30.000 le nombre de personnes arrêtées.
Le rapport a été remis lundi au Conseil des droits de l'Homme des Nations unies, qui doit annoncer mercredi la tenue dans deux jours d'une réunion extraordinaire à Genève dans le but de condamner le régime syrien pour crimes contre l'humanité, indique l’agence Reuters qui cite des sources diplomatiques arabes et européennes. «Il ne fait aucun doute que la résolution sera très dure  lors de la session du Conseil vendredi», a déclaré le représentant du Royaume-Uni Peter Gooderham. «L'idée est d'exercer le maximum de pression que le Conseil des droits de l'Homme est en mesure d'appliquer», a-t-il ajouté, assurant que «le groupe arabe» pilote les négociations. «Certains ambassadeurs arabes sont au moins aussi inquiets que l'Union européenne et les Etats-Unis, peut-être davantage», a-t-il estimé.

LA LIGUE ARABE, L’UE, LA TURQUIE SÉVISSENT… LARUSSIE, LA CHINE, LE LIBAN ET L’IRAK PERSISTENT

Il est vrai que les pays arabes sont nombreux à hausser le ton envers Damas. Dimanche dernier, la Ligue arabe a d’ailleurs approuvé une série de sanctions contre le gouvernement d’Assad pour protester contre son refus de laisser entrer sur son sol des observateurs. Une semaine après avoir suspendu la Syrie, l’organisation régionale a en effet décidé, à une large majorité de ses 22 membres –et malgré l’opposition du Beyrouth et de Bagdad, qui ont voté contre-, d'imposer des sanctions économiques, financières et politiques* au régime de plus en plus isolé. Dans le détail, la Ligue a gelé les avoirs de l'Etat syrien, interrompu des transactions avec la banque centrale de Syrie, et mis entre parenthèses tout investissements dans ce pays. Les responsables syriens se sont par ailleurs vu frapper d’une interdiction de voyager dans les pays membres. Le Liban et l'Irak, deux pays limitrophes de la Syrie, ont d’ores et déjà prévenu qu’ils n’appliqueraient pas ces sanctions.
Ils font partie des derniers rares alliés de Damas, avec la Chine et surtout la Russie. Si Pékin et Moscou ont laissé les pays occidentaux intervenir en Libye au nom de la protection des civils, ils jugent qu'ils ont ensuite outrepassé le mandat confié par l'ONU afin de renverser Mouammar Kadhafi. En octobre, ils avaient opposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant les violences perpétrées par les forces de Bachar al-Assad. De même, la Russie  s'est dite opposée mardi à un embargo sur les livraisons d'armes à Damas, comme le souhaiterait l’ONU, et a appelé à cesser de poser des ultimatums aux autorités syriennes. «Nous savons comment les choses se sont passées en Libye, où l'embargo sur les armes n'a été appliqué qu'à l'armée libyenne, a dénoncé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. L'opposition a reçu des armes, et des pays comme la France et le Qatar en ont parlé publiquement, toute honte bue», a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.
 La Turquie, elle, ne cesse de sévir contre son ancien allié -avec qui elle a 800 kilomètres de frontières communes. Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a en effet annoncé mercredi matin des sanctions contre Damas –gel des avoirs, suspension de leur coopération stratégique, ou encore blocage de toute livraison d'armes à son intention… «tant qu'un gouvernement légitime, en paix avec la population du pays, ne sera pas en fonctions en Syrie».  Hier, dans une interview à la chaîne de télévision turque Kanal 24, le ministre n’avait pas écarté mardi l’option militaire en dernier recours. «Si l'oppression se poursuit, la Turquie est prête à tout scénario», a ainsi affirmé Davutoglu, nuançant toutefois: «Nous espérons qu'une intervention militaire ne sera jamais nécessaire. Le régime syrien doit trouver un moyen de faire la paix avec son propre peuple.» Il a également envisagé l'instauration d'une «zone tampon» au cas où des centaines de milliers de Syriens chercheraient à fuir leur pays. L'Occident ne prévoit pour l’instant pas d’intervenir militairement pour faire flancher Assad, en raison de la position géographique de Damas, voisin d'Israël et du Liban, et de ses liens avec l'Iran. Les autorités syriennes, elles, continuent de faire la sourde oreille et d’imputer les violences à des «groupes terroristes armés» soutenus par l'étranger.Point final http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Syrie-des-enfants-tortures-et-violes-359001/

Netanyahu Government Suggests Israelis Avoid Marrying American Jews

NOV 30 2011, 9:12 AM ET
The Netanyahu government's Ministry of Immigrant Absorption is sponsoring advertisements in at least five American communities that warn Israeli expatriates that they will lose their identities if they don't return home.

The Ministry is also featuring on its website a series of short videos that, in an almost comically heavy-handed way, caution Israelis against raising their children in America -- one scare-ad shows a pair of Israeli grandparents seated before a menorah and Skypeing with their granddaughter, who lives in America. When they ask the child to name the holiday they're celebrating, she says "Christmas." In another ad, an actor playing a slightly-adenoidal, goateed young man (who, to my expert Semitic eye, is meant to represent a typical young American Jew) is shown to be oblivious to the fact that his Israeli girlfriend is in mourning on Yom HaZikaron, Israel's memorial day. The Jewish Channel, which broke the story of what it calls a "semi-covert national campaign," suggests that the Ministry does not differentiate between the "dangers" of marrying American Jews, and American non-Jews, and I have to agree. But let's lay that aside for a minute and watch the video:



The narrator says, in essence, "they will never understand what it means to be Israeli." The narration leaves no room for the possibility that "Dafna," the Israeli girlfriend, could explain to the Josh-character (my name for him, though it could be Jeremy as well) why she's sad on Memorial Day.

And here's the in-your-face Christmas ad:


I don't think I have ever seen a demonstration of Israeli contempt for American Jews as obvious as these ads. I understand the impulse behind them: Israel wants as many of its citizens as possible to live in Israel. This is not an abnormal desire. But the way it is expressed, in wholly negative terms, is somewhat appalling. How about, "Hey, come back to Israel, because our unemployment rate is half that of the U.S.'s"? Or, "It's always sunny in Israel"? Or, "Hey, Shmulik, your mother misses you"?

These government-sponsored ads suggest that it is impossible for Jews to remain Jewish in America. How else are we supposed to understand the "Christmas" ad? Obviously, assimilation and intermarriage are issues in America in ways they aren't in Israel. Israel has other problems of course, such as the fact that many of its rabbis act like Iranian mullahs. (I'm not even going to try to unpack my complicated beliefs about intermarriage and assimilation and life in the Diaspora here; that's for a book. But let me just say that intermarriage can also be understood as an opportunity.)

The idea, communicated in these ads, that America is no place for a proper Jew, and that a Jew who is concerned about the Jewish future should live in Israel, is archaic, and also chutzpadik (if you don't mind me resorting to the vernacular). The message is: Dear American Jews, thank you for lobbying for American defense aid (and what a great show you put on at the AIPAC convention every year!) but, please, stay away from our sons and daughters. 

Ex-Israeli intelligence chief Yadlin urges restraint on Iran

Amos Yadlin. Photo by R. D. Ward.
Amos Yadlin. Photo by R. D. Ward.
Another former Israeli spymaster, Amos Yadlin, urged caution in tackling Iran’s nuclear program.
Yadlin, who has largely avoided public engagements since stepping down as chief of Israel’s military intelligence last year, convened reporters this week upon being appointed director of Tel Aviv University’s Institute for National Security Studies.
“Iran today has enough [fissile[ material to produce four or five bombs, and the moment it wishes, it will be able, within 1 to 1 1/2 years, to have a nuclear bomb,” Yadlin said in remarks that received broad media play Wednesday.
But Yadlin, who was among the eight Israeli fighter pilots who bombed Iraq’s atomic reactor in 1981, was circumspect on whether Israel should take such action against Iran, whose facilities are more numerous, distant and well-defended.
Noting that the Iranians are unlikely to be surprised by any Israel strike, Yadlin counseled “opening channels of dialogue with those who have superior operational abilities than we do”—an apparent allusion to the United States.
Yadlin said that should Iran come under attack, it most likely woiuld retaliate directly against Israel and indirectly using Hezbollah and Hamas, its proxies in Lebanon and Gaza.
“However, there are international mechanisms that will curtail the war between Iran and Israel,” he said.
Asked about media reports indicating the Prime Minister Benjamin Netanyahu and Defense Minister Ehud Barak were hatching an attack on Iran over the objections of their security chiefs, Yadlin called for such decisions to be made “in the appropriate forums—not in a forum of two people but in a broader forum.”
Yadlin’s counterpart in Mossad, Meir Dagan, has frequently hinted since his own retirement a year ago that the Netanyahu government is liable to make rash decisions on Iran.http://www.jewishjournal.com/israel/article/ex-israeli_intelligence_chief_yadlin_urges_restraint_on_iran_20111130/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter&utm_campaign=jewishjournal


Hamas Co-Founder: Abbas Not Serious About Reconciliation

Hamas co-founder Mahmoud Al Zahar says PA chairman Mahmoud Abbas is not serious about reconciliation.
By Gavriel Queenann
First Publish: 11/30/2011, 9:51 PM

Mahmoud al-Zahar
Mahmoud al-Zahar
Israel news photo: Wikimedia Commons
Palestinian Authority Chairman Mahmoud Abbas is not serious about reconciling his Fatah faction with rival Hamas despite public statements to the contrary, a senior Hamas official charged Wednesday.
Hamas co-founded Mahmoud Zahar said Abbas “is not interested in achieving” a unity government - alleging this is because the US and Israel oppose it.
“Reconciliation will not be achieved at all,” Zahar told the London-based daily Asharq al-Awsat.
Abbas and Hamas chief Khaled Mashaal met last week to try to move ahead with a reconciliation deal they reached in principle in May.
It was their first serious face-to-face sitdown since Hamas broke a prior coalition government and seized Gaza from Fatah in a violent putsch in 2007.
After the meeting Abbas and Mashaal hailed a "new era of cooperation," but observers noted no key points of division between the rival movements have been respolved.
Earlier this week, Abbas moved a step further, setting May 4 as the date for elections that are to be held as part of the reconciliation agreement.
However, it remains unclear whether Abbas is engaged in political maneuvering orserious about the deal, which could prompt a Western nations to cut foreign aid donations to Abbas' cash-strapped administration in Ramallah.
Israeli officials have warned a unity agreement with Hamas would be a death knell for the already comatose peace process.
Zahar, an infamous Hamas strongman and hardliner, was a key figure in the 2007 Gaza takeover. He was not part of the Hamas delegation of that accompanied Mashaal to Cairo for his meeting with Abbas last week.
Ahmed Assaf, a spokesman of Abbas’ Fatah movement, said Zahar’s comments reflect internal divisions in Hamas.
“President Abbas and the Fatah leadership are keen to end the split,” Assaf said. “We have the impression that the Hamas leadership is interested in that, too, despite some voices, like Zahar’s.”
Hamas maintains that "resistance" is the only path to statehood and that any peace agreement reached with Israel will only serve as a prelude to furthering its agenda of destroying the Jewish state.




Springtime in November: Islamist Group Hosts Tunisia’s Muslim Brotherhood Leader on Capitol Hill

Yes, you read that correctly: Somehow, the Muslim Public Affairs Council has been given space in the Cannon Office Building on Capitol Hill this evening to welcome Rachid Ghannouchi, the leader of the Ennahda, the Muslim Brotherhood affiliate that recently won the election in Tunisia.
MPAC is an Islamist group whose founders included disciples of Brotherhood founder Hassan al-Banna as well as admirers of Hezbollah — some of whom referred to the Shiite terrorist organization that is an arm of Iran as a “liberation movement,” rationalizing its 1983 bombing of the U.S. marine barracks in Beirut as a “military operation” rather than a terrorist attack. After 9/11, MPAC’s current director, Salam al-Marayati, immediately pronounced that Israel should be on top of the list of suspects. (More background on MPAC from the Investigative Project on Terrorism,here.)
Rachid Ghannouchi is a longtime Islamist who was actually banned from the U.S. during the nineties — when he was invited here by Sami al-Arian, the Palestinian Islamic Jihad operative who has since been convicted on a terrorism charge. Consistent with the Brotherhood’s wolf-in-sheep’s-clothing marketing makeover, which is a perfect strategy for winning over Westerners desperate to be convinced, he and Ennahda are putting on their moderate airs. They purport to have committed to refrain from implanting sharia, to protect women’s rights, etc.
But Islamists have trouble maintaining this charade, especially when they think credulous English ears are not listening. As the Investigative Project on Terrorism reports in its story about tonight’s festivities, only a few months ago, in an interview with an Arab-language website, Ghannouchi called for the destruction of Israel and expressed optimism that the Jewish state would soon disappear:

The Arab Spring “will achieve positive results on the path to the Palestinian cause and threaten the extinction of Israel,” Ghannouchi said. “I give you the good news that the Arab region will get rid of the bacillus of Israel. Sheikh Ahmed Yassin, the leader of Hamas, said that Israel will disappear by the year 2027. I say that this date may be too far away, and Israel may disappear before this.”
The IPT report elaborates that Ghannouchi is a cheerleader for Hamas (the Brotherhood’s Palestinian branch), calling for Muslims to support the terrorist organization and excusing jihadist attacks against Israeli civilians as necessary “martyrdom operations.” His Ennahda group refers to Israel as an “alien entity planted in the heart of the homeland, which constitutes an obstacle to unity and reflects the image of the conflict between our civilization and its enemies.”

No wonder MPAC describes Ghannouchi as “one of the most important figures in modern Islamic political thought and theory.” MPAC, by the way, brags that President Obama personally calls its Washington office to thank the organization for its important work. By contrast, the White House sometimes seems less than proud of the relationship — inviting MPAC’s Washington director to its annual Iftar dinner but omitting his appearance from the published list of guests. But then again, the Obama/Holder Justice Department did rush to purge FBI training materials of information about Islamist ideology when Marayati took to the pages of the LA Times to complain.
Good to know who’s calling the tune in Washington these days. Happy Arab Spring!
http://www.google.co.uk/search?q=Rachid+Ghannouchi&hl=en&prmd=imvns&source=lnms&tbm=isch&ei=v5zWToC0FM6-8gPXtrGiAg&sa=X&oi=mode_link&ct=mode&cd=2&ved=0CCQQ_AUoAQ&biw=1920&bih=979


There are still Jews in Poland? [Back to the Old World]

November 30th, 2011 by Hailey Dilman
by Alexandria Fanjoy
If Poland to Jews around the world represents one big Jewish cemetery, it goes without saying that for them, Jewish life in Poland is dead.   Then, how can there still be Jews in Poland?  After the Holocaust, after the 1948 Kielce Pogrom,  and after the 1968 Jewish purges?  It follows, that there must not be any Jews left in Poland, it only makes sense.
Yet, one thing I discovered in Poland- there are Jews, and even more, it’s not just an old survivor based community- there are young Jews, there are Jewish communities, there are secular Jews and there are religious Jews.  There is a rich Jewish community and culture developing in Poland today, something that is incredibly admirable.  I was at the Nozyk synagogue in Warsaw for my second Shabbat in Poland, and me and my friend Alexandria were standing in the hallway, when we heard a group of girls behind us, looking like very religious Jews, speaking in Polish together.  Polish! They should be talking English, Hebrew, Yiddish, but Polish?
The current Jewish community is carving out their own space within Poland, they are creating a new Jewish culture, that combines elements from the past, but has the mark of a new generation.  They are creating Judaism in Poland, a place where even after the darkest chapter in Jewish history, being a Jew was dangerous, and unstable.
Interwar Poland saw the outburst of the Jewish question, and even more than this, the development of the Jewish identity.  Jews were playing with concepts of nationality, some that saw Poland as their future, or those whose nationalist feelings turned to Zionism and Palestine.  But there were others, Jews who defined themselves purely religiously, those that assimilated, those that wanted to acquire autonomy based on culture.  The Jewish question in Poland allowed for incredible Jewish creativity, such creativity that spilled over into America, and now Israel.   Yet, the Holocaust decisively killed this Jewish creativity in Poland, and then communism froze any hope of a continuation of the debate.  But, in the 70′s when underground independent intellectual groups began to pop up in Poland, a Jewish one started to flourish.  Calling themselves the “Jewish flying university“, a mixed group of Poles met.  At first, it was awkward, none of them had ever discussed Jewishness in public, some not even admitting their own Jewishness.  Many were from assimilated or mixed backgrounds, who knew almost nothing about their Judaism as a religion or culture.   But slowely, they began to piece together Jewish past in Poland, and discover who they were, and what kind of future could be for Jews in Poland.
Since the fall of communism, there has been a slow Jewish revival in Poland.  On a Friday night dinner, I sat listening to the Chief Rabbi of Poland Michael Shudrich explain at a community dinner at Nozyk, about the community.  He addressed the locals, and also visitors, like myself, who needed a place to eat for Shabbat.  He told us of people who were returning to Judaism, who had pretended to be Catholic after the war, because it was safer, but discovered they were Jewish, many through weird customs or a Jewish artifact. He told us of a female who lit candles on Friday night, not knowing why.  Someone who never ate milk and meat together.  Someone who found books in weird writing in their attic.  Jews were slowly discovering Jewish roots, and once discovered, flourished within this identity.
My group visited the JCC in Krakow, and they too boast a Friday night dinner every week.  As we sat in the large JCC, in the middle of the historical neighborhood of Kazimierz, we were told that everyday the JCC signs up new members.  People who have discovered that someone in their family was Jewish and who want to be involved with the Jewish community.   When we were in Bialystok, we met with the head of the Jewish community, and as she served as coffee and cookies, she explained that her Jewish community regularly meet, and hold  cultural events.   When we were in Warsaw, we met at “Tel Aviv“, one of the hip kosher restaurants, with a Jewish community leader that told us about Jewish daycare, Jewish trips to Israel, and Jewish cultural groups that meet.  She insisted that antisemitism was low, and that for the first time in a long time, Jews were proud to be Jews, and walk proudly on the streets as such.  All these people would laugh, if someone were to insist that there are no Jews in Poland, or more that Jewish culture was over in Poland.  For them, it’s thriving.
It’s true that the Jewish community in Poland today is small in comparison to what it used to be, however this should not allow us to ignore what is developing there.  Perhaps it will never be what it was, but I think that’s ok.  It makes me happy to know that there are Jews in Poland.  They are carrying on the legacy of the past, and adding something new and special.  They may live in a country with concentration and death camps, but they don’t allow this to define who they are, and where they are going.  They represent life, and they are following in the Jewish tradition that has defined Jews throughout Jewish history: we can continue, and we can go on; to create and grow.

Monday 28 November 2011

UNHRC Charges Syria's Assad with Crimes Against Humanity

The UN Human Rights Council has decided Syrian President Bashar al-Assad is guilty of crimes against humanity committed by his troops.
By Chana Ya'ar
First Publish: 11/28/2011, 8:07 PM

Syrian President Bashar Assad
Syrian President Bashar Assad
Israel news photo: Flash 90
The United Nations Human Rights Council has decided that Syrian President Bashar al-Assad is guilty of crimes against humanity.
The Council's commission of inquiry said in a ruling Monday that Assad must take responsibility for the actions of his military and security forces, which committed crimes against humanity including murder, torture and rape.
The three-member commission, led by Brazilian expert Paulo Pinheiro, interviewed 223 victims and eyewitnesses, including Syrian Army defectors.
The 39-page report to the U.N. Human Rights Council (UNHRC) listed the arbitrary detentions, abductions, murders, tortures and rapes -- including those of children -- carried out by government forces who enjoyed "systemic impunity" since the grassroots uprising that began in Syria in March.
"The commission therefore believes that orders to shoot and otherwise mistreat civilians originated from policies and directives issued at the highest levels of the armed forces and the government," stated the report. Activists have said that as many as 30,000 have been arrested. Many have simply "disappeared."
The United Nations has estimated that close to 4,000 people have been killed in the government-backed violence against the protesters, who continue to demonstrate weekly against the Assad regime. Human rights organizations and activists place the death toll higher, saying that more than 4,500 people have died since the uprising began.
The Arab League announced Sunday that it would impose sanctions against Syria, leading to decision Monday by the European Union to increase those it had already imposed.


BOYCOTT ISRAEL EFFORT LEADS TO INCREASED SALES FOR AN ISRAELI SHOEMAKER

A months’ long effort by pro-Palestinian activists to convince Canadian shoppers to boycott a successful Israeli shoe company unleashed a sort of boomerang effect and ended up causing a surge in sales.
For more than half a year, the protesters have been picketing the Israeli comfort shoe store Naot in Montreal. According to the CEO of the Israeli company, between half a dozen and twenty protesters arrive every weekend and stand outside the shop for about two hours telling potential customers not to patronize the Israeli company and hold signs that call for a boycott of “Israeli apartheid.”
In a telephone interview with The Blaze, Teva Naot (as the company is known in Israel) CEO Michael Illouz says though the protest isn’t big, it is bothersome. Surprisingly, he’s seen a:
“7% increase in sales since the protests started. The protesters announced that there’s a new Naot store in Montreal and it got the word out about our store.”
“Jews and other Canadians are against the protest and buy even more. On the one hand, it’s not pleasant that a group arrives to our stores and protests the product, but on the other hand there are many other people who are against the protest and are for Israel.”
“When the protesters stand outside the store, people don’t like to go in or to even walk on that street. It bothers both Naot and other neighboring businesses.”
Protesters from PAJU Montreal say their “boycott vigil” aims to create an “Apartheid free zone” on St. Denis Street in Montreal where Naot is located. Ynet reports:

La France doit-elle participer à une intervention de l'OTAN en Syrie ?

Selon le Canard Enchaîné, des officiers du renseignement français ont été envoyés pour former une armée syrienne "libre". Va-t-on tenter de faire tomber Bachar El Assad
Selon le Canard Enchaîné, des officiers du renseignement français ont été envoyés pour former une armée syrienne "libre". Va-t-on tenter de faire tomber Bachar El Assad
Selon le Canard Enchainé de cette semaine, des officiers du renseignement français ont été envoyés au Nord du Liban et en Turquie pour former les premiers contingents d'une armée syrienne libre. Une intervention de l'OTAN en Syrie se rapprocherait-elle ?
Le Canard Enchainé de ce mercredi, sous la plume de Claude Angéli, toujours aussi bien renseigné, annonce que des officiers du renseignement français ont été envoyés au Nord du Liban et en Turquie avec pour mission de constituer les premiers contingents de l'Armée syrienne libre grâce aux déserteurs ayant fui la Syrie. "Plusieurs membres du Service action de la DGSE et le Commandement des opérations spéciales (COS) sont déjà prêts en Turquie, s'ils en reçoivent l'ordre, à former ces déserteurs à la guérilla urbaine", affirme l'hebdomadaire. C'est une "intervention limitée préparée par l'Otan" qui est en projet. "Aide à la rébellion civile et militaire, présentation d'une résolution à l'Assemblée générale de l'Onu, trafics d'armes aux frontières de la Syrie, contacts nécessaires avec Washington via l'Otan… autant de sujets en discussion entre Paris, Londres et Ankara" indique le "Canard".

Que doit-on en penser sur un plan géopolitique ?

Remarquons en préalable qu’il n’y a rien d’étonnant à ce que des agents Français de la DGSE soient au contact des rebelles syriens en Turquie et au Liban. C’est le rôle des services secrets de se renseigner et d’aider, si la décision politique en est prise, d’aider une rébellion. De plus, la France a toujours exercé un rôle particulier au Levant. A la fin de la seconde guerre mondiale qui a connu la fin de l’Empire ottoman, allié de l’Allemagne, la Société des Nations le 25 avril 1920 attribua à la France un mandat de protectorat sur la Syrie et le Liban. Il devait permettre officiellement aux États du monde arabe d'accéder à l'indépendance et à la souveraineté. En septembre-octobre 1920, s’appuyant sur les communautés ethniques et religieuses afin de diviser pour régner,  le général Gouraud, haut-commissaire de la République, créa 6 États :
  •          le Grand Liban en majorité des chrétiens ainsi que de villes côtières conformément aux souhaits émis par les maronites.
  •          l’Etat d’Alep centré sur la ville d’Alep et de sa région.
  •          l’Etat de Damas. Il comprend la ville de Damas et sa région.
  •          un territoire autonome alaouite directement placé sous autorité française
  •           l'État du Djebel druze est institué avec Soueïda comme capitale.

En juin 1922, un premier regroupement a lieu avec la réunification des États de Damas, d'Alep et de Lattaquié en une Fédération syrienne avec Homs comme capitale, située au centre stratégique du nouvel Etat.
Pour la France soutenir un corridor humanitaire est une position diplomatique incontournable vis-à-vis des peuples arabes. Comment en effet, justifier que l’on soit intervenu en Libye pour protéger les populations et que l’on ne fait rien pour elles en Syrie. Mais c’est à mon avis le maximum qu’il faut faire.

L'influence turque dans la région

Pourquoi ? Parce que nos intérêts sont fondamentalement différents de ceux de la Turquie en Syrie. La Turquie est en pointe en Syrie à cause du problème Kurde et de son ambition qui vise à rétablir son influence dans le monde arabe. En effet, le risque pour la Turquie est que se créée en Syrie comme en Irak une situation de faiblesse du pouvoir central et qu’un autre Kurdistan autonome se mette en place le long de ses frontières couvrant le Nord d’Alep à la frontière irakienne où résident 1,5 à 2 millions de Kurdes qui sont des alliés objectif de Damas comme le sont toutes les minorités face au risque d’une prise de pouvoir de la majorité sunnite et de sa faction extrémiste religieuse, les frères musulmans.
Si cette situation se réalisait, la Turquie craint que les 15 millions de Kurdes de Turquie, qui sont considérés comme des citoyens de seconde zone, cherchent à disposer de la même liberté. Cette perspective est inimaginable pour la Turquie qui est prête à la réprimer comme dans le passé dans le sang[1].
Par ailleurs, la Turquie d’Erdogan, déjà omniprésente en Irak, veut rétablir son influence sur le monde arabe. On l’a vu lors de l’intervention franco-britannique en Libye. La Turquie en juillet 2011, alors que le rapport de force entre les rebelles et des forces fidèles à Kadhafi n’évoluait pas, a tenté de se positionner en médiateur entre les deux parties, jouant son propre jeu dans une coalition dont pourtant elle faisait partie.
Le monde aura un jour à se pencher sur le problème du peuple Kurde. N’insultons pas l’avenir en laissant l’OTAN faire sienne les intérêts et les objectifs de la Turquie en Syrie.

La question kurde

En effet, le Kurdistan historique, zone de peuplement kurde, s’étend sur environ 520 000 km², la superficie de la France. La majeure partie du Kurdistan est située en Turquie et borde au Nord toute la frontière syrienne, irakienne et le Nord-ouest de la frontière iranienne. C’est une région montagneuse qui s’élève d’Ouest en Est depuis une altitude de 1000 m à des sommets supérieurs à 3000 mètres. Les Kurdes seraient 25 à 35 millions, répartis majoritairement entre ces quatre États : environ 15 à 17 millions en Turquie (20 à 25 % de la population turque), 6 à 8  millions en Iran (#10 %), 2 à 3 millions en Irak (#10%), 1 à 2 millions en Syrie (10 %) et plusieurs dizaines de milliers disséminés en Arménie, en Géorgie, en Azerbaïdjan, au Turkménistan, en Kirghizie et au Kazakhstan. En outre, on estime que 700 000 Kurdes sont réfugiés en Europe. 
Enfin, la situation intérieure syrienne est très différente de celle de la Libye. En Syrie vivaient en paix jusqu’à aujourd’hui de nombreuses communautés religieuses qui représentent 30 à 35%[2] de la population face à 65 à 70 % de sunnites au sein desquels existe la minorité extrémiste des frères musulmans. Le pouvoir syrien bénéficie ainsi du soutien de ces minorités qui craignent l’arrivée au pouvoir de la majorité sunnite.
Le risque est de remplacer un pouvoir qui protège ces minorités par un pouvoir qui les opprime.
C’est ce que craignent les Russes pour la communauté orthodoxe. Par ailleurs, la Russie est historiquement en compétition avec la Turquie dans cette partie du Monde. La Russie et l’ancien empire Ottoman, directement ou dans le cadre d’une coalition, se sont faits en 4 siècles 12 fois la guerre durant un total de 60 ans. Il n’existe pas d’autre exemple ou 2  belligérants peuvent afficher un tel « palmarès »[3].
La Russie s’opposera avec fermeté à toute résolution du conseil de sécurité qui entrebâillerait la porte à une intervention militaire en Syrie. Pour toutes ces raisons la France ne doit pas aller au-delà d’un discours humanitaire et s’opposer à toute action de l’Otan en Syrie initiée par les Turcs soutenus comme toujours par les Américains.[4]


[1] A partir de 1984 une guerre civile eut lieu en Turquie qui a fait 37 000 morts (pour la plupart kurdes) et abouti à la destruction de 3 000 villages kurdes dans " le Sud-est de la Turquie " et produit entre 500 000 et 2,5 millions de réfugiés internes
[2]2,5 millions alaouites,  2 millions de chrétiens dont la moitié d’orthodoxes, 1,5 millions de kurdes, 500 000 druzes sur 20 millions d’habitants
[3]Guerres russo-turque de 1568-1570, de 1676-1681, 1686-1700, 1710-1711,  1735-1739 ou « guerre austro-russe contre la Turquie », 1806-1812, 1828-1829, de 1853-1856ou guerre de Crimée, de 1768-1774, de1877-1878. Il faut y ajouter la guerre russo-turque de 1914-1917 dans le cadre de la Première Guerre mondiale et la guerre Soviéto-turque de 1917-1918 dans le cadre de la Guerre civile russe
[4] Voir à ce sujet mon livre,  Russie, Alliance vitale, éditions de Choiseul, 2011,  pages 100 à107